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L’Ontario rime avec excellence académique
Villes cosmopolites, diversité, et bilinguisme
Lors de ma dernière année au lycée dans mon pays d’origine, j’étais remplie de doute sur ma prochaine destination. J’étais encouragée par plusieurs personnes (familles, amis, professeurs) à choisir entre la France, les États-Unis et le Canada. Je savais partiellement ce que je voulais : une ville cosmopolite, de la diversité et bien sûr prendre avantage de mon bilinguisme !
Après de nombreuses recherches, je me suis décidée sur le Canada qui réunit tous les aspects que je recherchais. Mais le plus difficile restait à venir, il me fallait encore choisir l’établissement où je compléterais mes études ainsi que la ville et la province où j’allais m’établir.. L’Ontario est ressorti du lot et s’est avéré un excellent choix, particulièrement en ce qui a trait à l’excellence académique.
La diversité des universités
En Ontario, il existe une multitude d’universités de grand renom ; que ce soit dans les grandes villes comme Ottawa ou Toronto, ou encore dans les plus petites villes comme Kingston ou Hamilton. Pour ma part, j’ai postulé dans plus de 5 universités ontariennes. Ces universités m’intéressaient toutes pour différents aspects ; pour certaines, c’était un programme particulier ; et pour d’autres juste la ville ou elle se situe. En Ontario, la diversité se trouve aussi dans les environnements de travail.
Par exemple, il vous est possible d’étudier sur un campus à l’américaine (très grands avec énormément d’étudiants) comme à l’Université d’Ottawa ; dans un environnent plus calme (petit campus et petite communauté) comme à Glendon ou encore la possibilité d’étudier même dans le centre-ville comme à l’Université de l’Ontario français. Il y a aussi une variété de programmes pour profils différents comme les stages coop, l’immersion linguistique, doubles diplômes ou encore le système de majeure mineure pour ceux qui ont plusieurs centres d’intérêt. Il sera donc possible de trouver quelque chose convenant a tous en profitant d’établissements avec une réputation de classe mondiale !
En procédant par élimination, mon choix final était entre l’Université d’Ottawa et l’Université York. Si vous vous demandez pourquoi, la réponse est simple : le Bilinguisme
Bilinguisme et opportunités d’apprentissage
En effet, je viens d’un pays francophone et donc je parle français depuis le plus bas âge. Il m’était donc difficile de m’imaginer ne plus m’en servir dans mes études et ma vie de tous les jours. J’ai aussi étudié l’anglais depuis l’école primaire et j’ai toujours su maintenir un bon niveau, donc à la fin du lycée, j’étais prête à relever un nouveau défi et à faire de l’anglais la deuxième langue que je pourrais couramment parler.
En Ontario, plusieurs des universités proposent l’apprentissage d’une langue seconde. Pour les anglophones, il est possible de prendre des cours de français langue seconde et pour les francophones des cours de d’anglais langue seconde.
C’est un système qui m’a énormément rassuré, car je savais qu’en plus d’étudier dans ma filière, j’aurais l’opportunité de me perfectionner encore plus en anglais.
Aussi, dans les institutions bilingues, la plupart des cours obligatoires au cursus sont disponibles dans les deux langues. Il est donc possible de prendre ces cours dans la langue dans laquelle vous vous sentez le plus à l’aise. Mais ne paniquez pas ! Si vous ne vous sentez pas le plus à l’aise à l’écrit dans votre seconde langue. L’étudiant a souvent le choix de sa langue de préférence pour les examens. La plupart des professeurs sont bilingues et sont donc capables de corriger vos devoirs dans les deux langues. Ces opportunités sont très rares au Canada, mais également à l’échelle mondiale.
Avantages pour les francophones
Pour finir, étudier en Ontario est le meilleur choix que j’aurais pu faire pour mon profil, car j’ai pu étudier dans une métropole diverse et cosmopolite comme Toronto, tout en exploitant mon français sur le plan académique. De plus, ayant été dans un lycée français, j’ai pu recevoir un transfert de 30 crédits (environ 1 année scolaire grâce aux notes obtenues au baccalauréat.
Venir d’un système francophone a été pour moi, durant ces 4 ans, un atout dans mes études.
Je suis très fière de mon parcours jusqu’ici et j’ai hâte de, voire les opportunités que vont m’apporter mon diplôme bilingue dans une ville comme Toronto !
Cosmopolitan cities, diversity, and bilingualism
My last year in high school, in my home country, I was filled with doubt about my next destination. I was encouraged by many people (family, friends, teachers) to choose between France, the United States and Canada. I knew part of what I wanted: a cosmopolitan city, diversity and, of course, take advantage of my bilingualism!
After much research, I decided on Canada, which brings together all the aspects I was looking for. But the most difficult thing remained to come, I still had to choose the institution where I would complete my studies as well as the city and province where I would settle.
Ontario stood out and was an excellent choice, particularly in terms of academic excellence.
The diversity of universities
In Ontario, there are a multitude of well-known universities, whether in big cities like Ottawa or Toronto, or in smaller cities like Kingston or Hamilton. I have applied to more than 5 Ontario universities. These universities all interested me in different aspects; for some it was a specific program; and for others just the city where it is located. In Ontario, diversity is also found in work environments. For example, you can study on an American-style campus (very large with a lot of students) as at the University of Ottawa; in a quieter environment (small campus and small community) as at Glendon or the possibility of studying in the downtown core like at Université de l’Ontario français. There are also a variety of programs for different profiles such as co-op internships, language immersion, dual degrees or the minor/major system for those with multiple interests. It will therefore be possible to find something suitable for everyone by taking advantage of institutions with a world-class reputation!
By elimination, my final choice was between the University of Ottawa and York University. If you are wondering why, the answer is simple: Bilingualism
Bilingualism and Learning Opportunities
I come from a francophone country, so I spoke French from a very young age. So, it was hard for me to imagine not using it in my studies and in my everyday life. I also studied English from elementary school and I always knew how to maintain a good level, so at the end of high school, I was ready to take on a new challenge and make English the second language that I could fluently speak.
In Ontario, many of the universities offer second-language learning. For Anglophones, it is possible to take French as a second language courses and for Francophones, English as a second language courses.
It was a system that reassured me enormously, because I knew that in addition to studying in my field, I would have the opportunity to improve even more in English.
Also, in bilingual institutions, most of the compulsory courses in the curriculum are available in both languages. It is therefore possible to take these courses in the language in which you feel most comfortable. But do not panic! If you do not feel most comfortable writing in your second language. Students often have the option to submit their work and exams in the official language of their choice. These opportunities are very rare in Canada, but also globally.
Benefits for Francophones
Finally, studying in Ontario is the best choice I could have made for my profile, because I was able to study in a diverse and cosmopolitan metropolis like Toronto, while exploiting my French academically. Moreover, having been in a French high school, I was able to receive a transfer of 30 credits (about 1 academic year thanks to the grades obtained at the baccalaureate).
Coming from a francophone system has been an asset for me during these 4 years in my studies.
I am very proud of my journey so far and I look forward to the opportunities that my bilingual degree will bring me in a city like Toronto!